Elles ont accumulé au fil de leur évolution un arsenal enzymatique impressionnant afin de tirer profit d’une multitude de sources nutritives. Du point de vue de leur génome, de nettes différences existent entre elles. Les chercheurs ont étudié l’ensemble des protéines d’une bactérie marine afin de découvrir lesquelles étaient réellement utilisées dans différentes conditions de vie. Leurs données suggèrent que moins de la moitié des gènes est utilisée pour ses mécanismes vitaux et d’adaptation physiologique au jour le jour. L’autre moitié de son capital génétique ne sert que dans des conditions environnementales très spécifiques. Cette étude montre que la lorgnette « protéomique » est très complémentaire des techniques de séquençage de l’ADN en vogue actuellement dans le domaine des sciences environnementales.