Les hémicelluloses, qui jouent un rôle de pontage entre les fibrilles de cellulose, sont dégradées les premières, les celluloses le sont ensuite de manière plus ou moins importante, alors que les lignines demeurent très résistantes. L’analyse par résonance magnétique nucléaire du carbone 13 a montré pour la première fois que lors de l’imprégnation, le PEG interagit au niveau moléculaire avec les fibrilles de cellulose. Il « remplace » les hémicelluloses disparues et restaure les propriétés dynamiques de la paroi cellulaire endommagée.
Ensuite, les imprégnations successives augmentent la concentration en PEG dans le bois. Plus éloigné des polymères résiduels du bois, ce PEG est moins bien retenu et peut être exsudé du matériau archéologique par la suite, ce qui est extrêmement dommageable pour une présentation dans un musée. Ainsi est-il inutile d’utiliser une concentration en PEG supérieure à 10 % dans le cas d’un bois archéologique peu dégradé.